Construite par les frères Harvey en 1881 sur l'île d’Islay, au sud-est de l'Écosse, la distillerie Bruichladdich restera dans les mains de la même famille jusqu'en 1929.
Puis, une série de reventes se sont suivies jusqu'à la fermeture de la distillerie en 1993. En 2001, elle a été rachetée par un groupe d’investisseurs qui a réussi à convaincre Jim McEwan, le maître distillateur de Bruichladdich jusqu’en 2015, de rejoindre l’entreprise pour réaliser son souhait de fabriquer le whisky le plus tourbé au monde et ainsi compléter la gamme de single malt non-tourbé Bruichladdich et très tourbé Port Charlotte.
Le bâtiment a été entièrement démantelé et reconstruit, tout en conservant son équipement Victorien et l’alimentation par gravité.
Parmi le matériel d'origine datant du 19ème siècle, on retrouve notamment une cuve de brassage à ciel ouvert et des alambics en forme d'oignon très élancé allant jusqu’à 6 mètres de hauteur.
Bruichladdich fabrique des whiskies single malt sous trois marques.
Les whiskies commercialisés sous le nom « Bruichladdich » sont des whiskies non tourbés et marqués par l'iode marin et des saveurs salées.
Les whiskies commercialisés sous les noms « Octomore » et « Port Charlotte » sont des whiskies tourbés, le dernier étant une série d’éditions limitées avec les niveaux de tourbe les plus élevés.
Le vieillissement et l’embouteillage ont lieu entièrement sur l'île d'Islay, sans avoir recours aux processus contrôlés par ordinateur.
En 2010, 2 botanistes de l’île, Dr Richard Gulliver et Mavis Gulliver, ont identifié 33 herbes, feuilles et fleurs comestibles susceptibles d'être recueillies de manière durable pour extraire leurs arômes.
De cette sélection, Jim McEwan a choisi 22 plantes capables d'évoquer les arômes représentatifs de l’île d’Islay.
Le résultat : le gin The Botanist.
La recettes du gin The Botanist n’a pas changé depuis sa création. Les mêmes ingrédients sauvages sont recueillis, aujourd’hui, par le cueilleur James Donaldson et distillés par l'actuel maître distillateur Adam Hannett.